Désorganisation Neurologique (DN) et Inversion Psychologique (IP)
Actuellement, ces notions sont sources de divers débats internes au monde de la psychologie énergétique. Certains outils ou modèles en ont fait l’impasse (TAT, Logosynthèse, PET, SET pour ne citer que ces modalités) et se concentrent sur la thématique à traiter sans se préoccuper nécessairement de ces notions. Néanmoins, même si le concept original de la DN ou de l’IP (Massive ou Spécifique), sont représentées comme une inversion du circuit circulatoire de l’énergie au niveau des méridiens, où l’énergie se serait inversée, il reste intéressant de repérer ces éventuels blocages et de les traiter comme un des aspects de la situation à désensibiliser.
La Désorganisation Neurologique peut notamment se repérer lorsque des exercices physiques, habituellement relaxants, provoquent un épuisement ou si des comportements habituellement agréables commencent à susciter de l’énervement, de l’impatience, une impossibilité à s’occuper de soi…
Les Concepts
Revenons sur ces concepts de l’Inversion Psychologique (IP Massive – est indépendante du problème à traiter – ou bien Spécifique au problème à traiter) / et de la Désorganisation Neurologique (DN)
Selon Gary Craig notamment, une inversion psychologique est l’équivalent d’un blocage psychologique (une croyance limitante, bloquante, un auto-sabotage, une perte de confiance ou d’énergie) qui se traduira par une perturbation du champ neurologique et énergétique. Imaginez simplement qu’au lieu de suivre le courant vous essayeriez de le remonter! Tout vous paraîtra épuisant et insurmontable. Vous perdriez votre entrain et votre énergie rapidement! Tout comme lorsque vous essayer de nager à contre-courant!
L’inversion psychologique est l’équivalent pour votre système énergétique de nager à contre-courant. On peut aussi imaginer, ou représenter, cela comme une surcharge de notre réseau électrique qui provoque un court-circuit voire l’activation de fusibles internes en vue de nous protéger (organes, etc.). Cela se traduit également par une mauvaise collaboration des hémisphères cérébraux.
Vous pouvez soupçonner ce type de blocages dans toute une série de pathologies telles que la dépression, les maladies auto-immunes, etc.
En gros, toute situation où il y a installation à moyen et long terme de stress constant ou répété…
Une inversion psychologique s’illustrera dans votre quotidien par une forme ou l’autre d’auto-sabotage. Je veux faire quelque chose mais je réagis systématiquement dans le sens contraire. J’aimerais me détendre en écoutant une musique relaxante mais cela me stresse,. Je cherche à faire de la méditation mais mon corps est rempli d’impatiences.
Une inversion psychologique peut être générale (inversion psychologique massive ou IPM) ou liée à un problème particulier (inversion psychologique spécifique ou IPS).
Dans notre vie, cela aura pour conséquence une forme d’auto-sabotage, un échec systématique dans une situation particulière donnée (IPS) ou de manière généralisée (IPM) un empêchement à vivre, à fonctionner simplement.
En thérapie énergétique ou classique, cela signifie concrètement que lors du travail sur un problème particulier (ou lors de n’importe quel travail en cas d’IPM), le corps/le cerveau se mettra en court-circuit et ralentira ou empêchera toute technique thérapeutique de fonctionner à 100%.
Trauma
L’inversion peut avoir une origine physiologique (déshydratation, surtension “hypertension”, sous-tension) ou apparaître suite à une expérience traumatique vécue.
Cela peut être à l’origine d’un trauma si notre système n’arrive pas à gérer la situation et à évacuer les tensions inhérentes à celle-ci ou à sa répétition
Le corps apprend une réaction inspirée par ses “connaissances” d’une situation et peut être boosté en mode de survie. Il « grave » alors cela dans ses circuits en retenant chacun des stimuli qui ont entouré l’événement traumatique (VAKOG) à raison de dix millions de stimuli par seconde. L’événement traumatique est donc constitué d’un ensemble de stimuli : visuels, auditifs, kinesthésiques,…
Un trauma, ou ce qui est interprété comme une situation rappelant tout ou partie d’un trauma aura pour conséquence d’activer le système sympathique en mode survie. Cela crée une surtension interne qui a pour but de survivre à une situation interprétée, réellement ou faussement, comme dangereuse. Il y a montée de cortisol, d’adrénaline, noradrénaline, oxygène, etc.
Le sang afflue vers les organes vitaux et délaisse les organes moins vitaux ce qui les stresse également.
Pour continuer à assurer la survie, il se met ensuite en veille de tout événement similaire (point de vue stimuli) qui pourrait se produire. Imaginons un appareil qui interpréterait (par ses pensées, environnement, souvenirs, etc.) qu’il est en danger : il serait en suractivité tout le temps (surtension) … Cela provoquerait une réaction physiologique (système sympathique, l’accélérateur).
Si cette activation est maintenue “trop” longtemps (ce qui varie en fonction du système nerveux de tout un chacun), elle va créer un IP puis dégénérera sur une DN si cette IP n’est pas traitée correctement. C’est tout le corps qui n’arrive plus à récupérer et il commence à dysfonctionner tout le temps. La théorie polyvagale de Stephen Porgès amène également quelques éléments de réflexion intéressants en faisant une différence entre la partie Fight / Flight du réflexe de survie et la partie Freeze qui serait vraiment l’expression d’une situation où la personne a failli (réellement ou a cru) mourir. Cela impliquera des manières différentes de retraiter les situations à désensibiliser.
Traiter l’inversion psychologique
Traiter l’inversion psychologique est, en général, un pré-requis à un quelconque travail thérapeutique ou à prendre comme un des aspects à suivre et s’occuper si vous souhaitez désensibiliser le problème . Cela sera très certainement lors de tout travail en psychologie énergétique et plus particulièrement en EFT.
Il s’agit aussi d’une préparation du champ énergétique, permettant que les séquences soient plus efficaces, plus rapides aussi, et cela permet de mieux orienter le système énergétique avant que de corriger ses perturbations. La difficulté consistera à corriger le dysfonctionnement physiologique (conséquence du trauma ou aussi lui-même d’origine physiologique) tout en travaillant aussi le dysfonctionnement du système d’alarme (dû au trauma originel).
Ce système d’alarme interprète de la même manière “pensées, souvenirs, environnement, etc.” sans être capable de faire la part des choses. Il ramènera tout à “ici et maintenant” comme si la situation se passait “ici et maintenant”. Un travail d’explication de la DN et les exercices de correction (voir Livre EFt, Tapping et psychologie énergétique) permettront à la personne accompagnée de récupérer plus d’autonomie dans son quotidien. Cela permettra à cette personne de se sentir plus libre, plus énergisée et également supportera mieux le travail thérapeutique entre deux sessions… Belle journée
Yves Wauthier-Freymann
Source : Cliquez ici
Écrire commentaire